La
presse écrite et les radios libres ont participé, le vendredi 10 juin 2022, à
la conférence de presse sur le traité de commerce des armes organisée par le
Secrétariat Permanent de la lutte contre la prolifération des armes légères et
de petit calibre dans sa salle de réunion. Il s’agissait de sensibiliser la
presse sur la mise en œuvre de la feuille de route du Traité sur le Commerce
des Armes que le Mali a ratifié, renforcer la législation malienne en matière
de Traité sur le Commerce des Armes et porter à la connaissance du peuple les
avantages de ce Traité.
La
conférence de presse a été présidée par le secrétaire permanent de la lutte
conte la prolifération des armes légères et de petit calibre, le
Lieutenant-Colonel Adama DIARRA, en présence de l’expert du Groupe de recherche
pour la sécurité et la paix, M. George Zerghezon et du consultant national pour
la paix, la sécurité et le développement, M. Ousmane Kornio.
Le
Traité sur le Commerce des Armes a été adopté par l’Assemblée General de l’ONU
en avril 2013 et ratifié par le Mali en décembre 2013. Le Costa-Rica, le Cambodge
et le Mali sont les premiers pays a ratifié sur les 111 pays actuellement. Le
TCA prévoit l’établissement d’un fonds d’affectation volontaire pour soutenir
la mise en œuvre nationale. Le Centre national de la lutte contre la
prolifération des armes légères a demandé en 2021 à bénéficier de ce fonds et à
présenter un projet en collaboration avec le Groupe de recherche pour la
sécurité et la paix. Il s’agit pour les pays qui ont ratifié le Traité de
contrôler les ventes et les importations des armes, s’assurer de la destination
de ces armes et faire une classification. Ils doivent aussi instituer les
normes communes les plus strictes afin de règlementer ou d’améliorer la
réglementation du commerce international d’armes classiques, prévenir et
éliminer le commerce illicite d’armes classiques et empêcher le détournement de
ces armes.
Pour
le secrétaire permanent, le Mali est en faveur non seulement du Traité sur le
Commerce des Armes mais aussi du contrôle des armes car la prolifération des
armes contribue à l’insécurité et permet d’éviter que des groupes non étatiques
soient en possession d'armes et ainsi menacer la stabilité des nations. Il a
précisé aussi que le Traité n’interdit pas au Mali d’importer des armes pour la
défense nationale mais engage le pays afin que les armes ne tombent pas dans
les mauvaises mains. Les pays
exportateurs qui ont ratifié le Traité sont contraint également de fournir des
registres de commandes, de s’assurer de la destination des armes afin de
contribuer à la paix mondiale.
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